Du plumeau à la plume
Le lundi c'est ravioli, le samedi c'est Conchita de sortie? que nenni!
Les emplumées que nous sommes (comprenez : nous, autruche et pintade de notre état) avons lâché serpillères et plumeaux pour la grande épopée culturelle du week-end. Oui, je dis bien épopée car:
hier, nous avons été au Kunstmuseum de Bâle pour l'expo Kandinsky (très intéressante bien que moins dense que ce à quoi je m'attendais) et ce, sans qu'aucun douanier helvète n'ait un seul instant envisagé d'interrompre ma traversée de la frontière (Dieu existe!). Pour les commentaires artistiques, comme de coutume, nous avons été à la hauteur et nous avons longuement devisé sur l'intérêt d'avoir dans mon salon le tableau de l'ange du jugement dernier...PUIS nous avons parlé en allemand pour pouvoir déguster une Niggi, sorte de grosse dondon au ventre en sucre (la nôtre était un peu bigleuse en plus, avec un oeil bien bien amoché). Pas dégueu mais on préfère les Manalas quand même!PUIS nous avons parcouru les rues bâloises, sans rien chercher mais en trouvant des trésors...Noël en Suisse ça vaut son pesant de pains d'épices en chocolat, je vous le dis...D'ailleurs on y retourne bientôt pour rappporter des photos cette fois.
Ce matin, direction Colmar pour le salon du livre :
Le thème choisi ne nous a pas immédiatement sauté aux yeux car à part un caricaturiste qui se délectait de pouvoir se foutre des gens en toute légalité et une association religieuse qui essayait d'offrir sa revue "espoir" juste à côté (t'as un gros pif et les cheveux gras mais garde espoir mon frère?), on ne voyait pas trop où étaient ces livres de portraits...mais tout s'est éclairé quand:
- on a vu que Philippe Lejeune devait venir pour présenter son livre sur l'écriture des journaux (et des blogs!) mais il n'est jamais venu...a-t-il été étouffé par un bretzel? (je formule la même hypothèse pour Didier Daenincks dont il ne subsistait que le badge sur la table)
- Miss Nalsace en personne, héroïne du nouveau best-seller régional et vêtue d'une robe de velours rouge de toute beauté est venue nous montrer sa face (et ses fesses)
- Monsieur Mazenod s'est évertué à nous prouver la qualité de ses dernières parutions consacrées au portrait et à l'autoportrait. Ah ça, à 250 euros le livre, on veut bien le croire! Je n'arrive même pas à le soulever le livre, c'est du lourd, c'est clair!
- on a compris que Richard Bohringer se dévoilait surtout de dos avec son tee-shirt "même pas peur"
- j'ai découvert, au stand de la littérature québecoise, une oeuvre biographique qui m'a bouleversée: Petula, princesse des pets.
Mais surtout, ce sont nos portraits de volatiles qu'il aurait fallu tirer quand, au détour d'une allée dans le hall des bouquinistes, on est tombées sur LE LIVRE: Les Fables de La Fontaine illustrées par Gustave Doré (notre nouveau maître depuis qu'on bosse sur Perrault), édition de 1905! l'autruche s'est mise à glousser comme une pintade, la pintade a essayé de faire l'autruche en se disant que ce livre n'était peut-être pas si cher qu'on le pensait...225 euros, bon d'accord, j'ai dit merci au monsieur de m'avoir permis de le toucher (pas lui, le livre) et on est reparties, les plumes en berne... c'était sans compter sur Laure-oeil de lynx, qui a déniché un 2ème exemplaire, et cette fois dans l'édition originale de 1868! et le prix n'avait rien à voir non plus...495 euros. Glourps fait le choeur des volatiles déçus...
On est donc rentrées sans être totalement plumées même si on n'a pas pu s'empêcher d'acheter de nouveaux livres...j'ai laissé Petula au Québec (à regret!), Isabelle Alonso près de son buffet de mauricettes et rapporté les Contes de Basile (il s'en vend si peu que l'éditeur offrait un exemplaire gratuit d'un autre conteur italien) et des petits polars écrits par des auteurs en résidence dans la région (des meurtres à Saint-Louis, super!). Un seul regret: avoir reposé le calendrier 2007 de "Bunny's suicides" :humour british bien trash!
Demain? demain je bosse... tout de même: sauvons la face!
Ce matin, direction Colmar pour le salon du livre :
Le thème choisi ne nous a pas immédiatement sauté aux yeux car à part un caricaturiste qui se délectait de pouvoir se foutre des gens en toute légalité et une association religieuse qui essayait d'offrir sa revue "espoir" juste à côté (t'as un gros pif et les cheveux gras mais garde espoir mon frère?), on ne voyait pas trop où étaient ces livres de portraits...mais tout s'est éclairé quand:
- on a vu que Philippe Lejeune devait venir pour présenter son livre sur l'écriture des journaux (et des blogs!) mais il n'est jamais venu...a-t-il été étouffé par un bretzel? (je formule la même hypothèse pour Didier Daenincks dont il ne subsistait que le badge sur la table)
- Miss Nalsace en personne, héroïne du nouveau best-seller régional et vêtue d'une robe de velours rouge de toute beauté est venue nous montrer sa face (et ses fesses)
- Monsieur Mazenod s'est évertué à nous prouver la qualité de ses dernières parutions consacrées au portrait et à l'autoportrait. Ah ça, à 250 euros le livre, on veut bien le croire! Je n'arrive même pas à le soulever le livre, c'est du lourd, c'est clair!
- on a compris que Richard Bohringer se dévoilait surtout de dos avec son tee-shirt "même pas peur"
- j'ai découvert, au stand de la littérature québecoise, une oeuvre biographique qui m'a bouleversée: Petula, princesse des pets.
Mais surtout, ce sont nos portraits de volatiles qu'il aurait fallu tirer quand, au détour d'une allée dans le hall des bouquinistes, on est tombées sur LE LIVRE: Les Fables de La Fontaine illustrées par Gustave Doré (notre nouveau maître depuis qu'on bosse sur Perrault), édition de 1905! l'autruche s'est mise à glousser comme une pintade, la pintade a essayé de faire l'autruche en se disant que ce livre n'était peut-être pas si cher qu'on le pensait...225 euros, bon d'accord, j'ai dit merci au monsieur de m'avoir permis de le toucher (pas lui, le livre) et on est reparties, les plumes en berne... c'était sans compter sur Laure-oeil de lynx, qui a déniché un 2ème exemplaire, et cette fois dans l'édition originale de 1868! et le prix n'avait rien à voir non plus...495 euros. Glourps fait le choeur des volatiles déçus...
On est donc rentrées sans être totalement plumées même si on n'a pas pu s'empêcher d'acheter de nouveaux livres...j'ai laissé Petula au Québec (à regret!), Isabelle Alonso près de son buffet de mauricettes et rapporté les Contes de Basile (il s'en vend si peu que l'éditeur offrait un exemplaire gratuit d'un autre conteur italien) et des petits polars écrits par des auteurs en résidence dans la région (des meurtres à Saint-Louis, super!). Un seul regret: avoir reposé le calendrier 2007 de "Bunny's suicides" :humour british bien trash!
Demain? demain je bosse... tout de même: sauvons la face!